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Articles:
Couche lavable : les secrets

Vous voulez tout connaître des couches lavables, leur fonctionnement, des études sérieuses, des estimations de leur impacte….Les différents système (couche + culotte, TE1, TE2, intégrale, semi-intégrale…) les matières absorbantes….

Vous vous posez des questions sur l'impact sur l'environnement et sur votre porte monnaie et bien suivez le lien : ICI

L’APCL est une association qui a pour but de promouvoir les couches lavables.

Transmission des connaissances….

La transmission des connaissances de femmes à femmes dans une même famille, est de moins en moins présente dans notre société, à cela plusieurs causes à mon sens.
Notre société et nos structures familiales.

Pendant longtemps la jeune mère était entourée par sa cellule familiale qui prodiguait conseils et amour. La jeune mère avait souvent un membre féminin de sa famille vers qui se tourner pour apprendre et comprendre.
Dans certains pays la grand-mère pouvait aussi allaiter son petit enfant…. Inconcevable maintenant….
Des familles entières vivaient sous le même toit.

De nous jours c’est chacun chez soit, il me paraît impossible que la cellule famille moderne (Père –Mère-Enfant) puisse vivre avec ses parents et beaux parents sous le même toit.
Nous avons définit dans notre société la place que chaque personne doit prendre dans la cellule famille avec plus ou moins de réussite.

Une jeune mère acceptera plus facilement les conseils de sa mère que de sa belle mère.
La mère devra prendre ses marques avec son enfants, pour cela elle a besoin de l’avoir avec elle et non pas qu’il passe de bras en bras sous prétexte que c’est la dernière merveille du monde…
Ce temps la viendra après que ses marques soient prises.
Tout conseil peut être pris comme ne ingérence dans sa vie.
Des conseils maladroits existent aussi malheureusement :
- une jeune maman doit aller voir sa famille a plus de deux de route, sa lactation est bien en place, elle prend donc son tire-lait si son enfant dort tout le long du chemin. Ce qui est le cas. Elle doit donc exprimer son lait. Arriver dans sa famille machinalement elle pose son tire lait sur la table…. Un membre féminin de la dite famille s’approche et constate que son lait est translucide… « Mais ton lait ne doit pas être assez nourrissant, regarde il est transparent ».
- Tu sais avec deux allaitements aussi rapprocher tu ne dois plus avoir de lait.
- Tu lui donne trop souvent le sein, il va avoir mal au ventre.
- S’il pleure c’est qu’il a faim, tu n’as plus de lait.
- Regarde tu tires très peu de lait avec ton tire lait, tu n’en as pas assez pour bébé.

N’oublions pas que le premier lait du début de tété est translucide et que le lait gras arrive après. Et que ces deux aspects du lait cachent une utilité différente pour le bébé
Que deux allaitements rapprocher ne posent pas de problème et heureusement, comment ferait les mères de jumeaux.
Que le lait maternel se digère en 20/30 minutes.
Que si bébé pleure c’est qu’il y a d’autres raison que la faim.
Que la quantité de lait exprimer manuellement ou avec un tire lait n’a rien a voir avec ce que vous produisez, il faut prendre en compte le fait que ce n’est pas bébé qui tète mais une machine ou votre main, que l’aspect émotionnelle n’est pas existant dans cette acte.

On remarque aussi qu’avec certaine génération la transmission de ne se faire car la femme dans son histoire à évoluer avec les siècles. Notre société a été dure avec les femmes a partir d’une certaine période, nous n’allons pas rentrer dans l’histoire ni la refaire quand on sait que la place de la femme a été importante dans certains domaines et minime dans d’autres.
Nos mères n’ont parfois pas allaité. La libération de la femme et ses thèses sont passées par là.
On en garde encore les traces à la lumière de certaines lectures de journaux.
L’allaitement est une sorte d’esclavage vis à vis de son enfant, la femme ne peut allaiter et aller travailler……

Pour remédier aux besoins d’informations de ces mères des associations se sont crées comme une des plus connue LLL.Alors n’hésiter plus si vous avez besoin de conseils.

Attention crevasses.

Les crevasses au mamelon sont une des raisons les plus fréquentes de l’abandon de l’allaitement maternel. Se sont des fissures au niveau du mamelon ou autour de l'aréole qui rendent les tétées douloureuses et difficiles.

Les crevasses ont plusieurs raisons d’être. La plus fréquente, une mauvaise position de bébé au sein. Votre enfant tire sur le sein, ses lèvres n’enveloppent pas bien l’auréole, son nombril n’est pas contre le votre dans le sens ou bébé a la tête vers vous mais son ventre regarde le plafond.….
Il peut y avoir aussi une mauvaise prise en bouche du sein par bébé. Votre enfant ne met pas sa langue en gouttière sous le mamelon. ….
Et parfois les douleurs dentaires de bébé l’amène a pincé le mamelon avec ses gencives, ou encore l’apparition des dents .

Les solutions :

Faites bien attention à votre position pendant l’allaitement. Il faut vraiment être confortablement installé, une tété peut être longue, très longue… (Verre d’eau, télécommande, petit gâteau et bouquin !)
Si vous n’êtes pas à l’aise avec un « réglage de position » pensez aux coussins d’allaitement qui permettent d’être à la bonne hauteur pour bébé (son visage ET son corps a hauteur de sein)
Si vous sentez qu’une position ne vous va pas changer. Il y en a tellement. Si la madone pose problème, intervertissez avec le ballon de rugby qui permet au sein d’avoir un point de succion moins fort à l’endroit habituel. (Votre enfant a sa force de succion dans le menton)
Mettez une crème spéciale sur vos seins après chaque tété….en prévention les premiers temps ou au moindre signe de lésion.

Même si crevasses il y a, ce n’est pas la fin de votre allaitement. Tout comme les débuts c’est un passage douloureux mais qui se soigne bien si vous êtes attentives aux moindres signes. Regarder vos seins, écoutez vous quand vous ressentez une douleur.

Que faire quand elle arrive ?

Appliquez une crème à base de lanoline sur les seins après la tété (le mieux est celle qui n’a pas besoin d’être rincée avant la tété. (Demander a votre pharmacien)
Garder les seins a l’air le plus souvent possible quand vous êtes chez vous. Pas de soutient gorge par exemple ou alors du coton..
Surtout pas de protège sein qui vont faire macérer le téton.
Laisser du lait sur le sein, il a des vertus cicatrisantes.

Et surtout poursuivez l’allaitement ! Ne donner pas de biberons en remplacement de votre sein douloureux car si vous ne faites pas tété bébé sur le sein vous risquer d’avoir d’autres petits désagréments comme des engorgements ou alors exprimé votre lait manuellement, l’usage du tire lait pourra être plus dommageable sur la lésion.
Evitez le plus possible les protèges mamelons car tout va dépendre de l’âge de bébé, mais la confusion sein/tétine/protège mamelon peut être présente.
Pendant le passage de la percée des dents ne pas retirer violement le sein de la bouche de bébé en cas de morsure. Difficile je sais.

Bon courage et n’oubliez pas en cas de problème d’aller voir une association la plus proche de chez vous ou une conseillère en lactation dès les premiers symptômes.

L’Allaitement.

Paradoxalement, l’allaitement est la chose la plus naturelle du monde, mais ce n’est plus inné dans la plupart des cas.
Courbe, prise de poids, position du bébé, matériel du puériculture, canal bouché, pic de croissance…. ; que de termes barbares dans un geste d’amour aussi naturel et simple que celui d’allaiter.

Différentes femmes :

Pour couper court à tout problème, je ne juge pas les mamans donnant le biberon, j’ai juste trouvé que pour MOI c’était naturel, je ne me faisais pas violence en donnant le sein.
Chaque femme est différente et plusieurs facteurs entrent en jeux. La femme qui ne souhaite pas donner le sein, dans ce cas le choix est clair, il est parfois lié au fait que le sein peut être considéré comme un « objet sexuel » dans ce cas il y a une distinction à faire entre acte de donner du lait et l’acte charnel. Il y a aussi le problème de la pudeur. Il est vrai qu’en donnant le sein on peut devoir le faire dans des lieux publics, parking, supermarchés, restaurants….Dans ce cas il existe des vêtements et des techniques pour rendre cet acte discret s’il le faut.
Il doit y avoir aussi le côté intégrité de son corps. Il est plus ou moins mis à la disposition de son enfant et pendant quelques temps notre liberté se réduit. Mais là encore il existe des choses pouvant nous aider à ne pas le vivre dans la contrainte.
Et le choix finalement, la chose la plus importante, ou encore une envie profonde….
Il a toujours été dit qu’il est préférable de donner le biberon avec amour que le sein sous la contrainte et pression familiale ou amicale.
Un autre cas de figure se présente aussi, plus triste je trouve, c’est la femme qui souhaite allaiter son enfant et qui finalement ne le peut pas. Mais là encore énormément de choses rentrent en jeux, l’écoute et le soutien du corps médical dans ce choix est important. En lisant l’ouvrage collectif « D’amour et de lait » des cahiers des nouveau-nés 3 on comprend bien l’évolution et surtout le manque de compétences dans ce domaine.
On peut lire le témoignage de femmes qui sentaient comment faire mais qui ont été contraintes de faire autrement, en heurtant les tétées, en les minutant un maximum, en pesant avant après…….Et là franchement comment en mettant au monde un enfant pour la première fois une femme peut-elle vivre sereinement son allaitement ?
Donc à ces femmes je dis de prendre contact avant votre accouchement avec une conseillère en lactation ou toute organisation/association de soutien à l’allaitement.

Il y a aussi des femmes qui allaitent leurs enfants quelques mois pour leur donner un bon début. Il est à savoir que l’OMS recommande un allaitement d’au moins 6 mois exclusif pour qu’il soit vraiment bénéfique à l’enfant. Il pousse même jusqu’aux 2 ans de l’enfant. Mais cela entraîne des questionnements sur l’allaitement long. Mais il est bien de voir qu’il y a une volonté d’allaiter.

Il est finalement flagrant de voir que soit du côté du biberon soit du côté du sein, il est parfois difficile de comprendre les choix et un certain malaise peut se mettre entre les mamans qui ont fait des choix différents. Comment ne pas froisser quand on est sûr des bienfaits de l’allaitement sans gêner la maman qui donne le biberon. Souvent on remarque aussi que l’on s’entoure facilement de personnes ayant fait les mêmes choix et quand dans cette cellule certaines donnent le biberon, il existe des clans qui se forment naturellement. Culturellement notre société a réussi à diviser ces femmes. Difficile comme idée à développer finalement, c’est plus de l’ordre du ressenti. Le manque d’information sur l’allaitement a naturellement créé des demandes et donc des associations comme la LLL se sont créées pour répondre aux interrogations de ces femmes.

Différents allaitements :

On pourrait presque les classer en trois parties en fonction de leur durée :
• Court, pour des raisons médicales, des problèmes, des mauvais conseils, une reprise de travail…
• Moyen : en général 6 mois au passage de la diversification alimentaire ou encore de l’apparition des dents, passage douloureux quand bébé mord.
• Long : on va dire de plus de 6 mois. Surtout quand le regard de l’entourage change, ce n’est plus un bébé mais un bambin. (bambin = quand l’enfant se déplace seul)

Là encore c’est une question de choix mais aussi de conseils et de soutien.

Soutien à la femme qui souhaite, qui doit reprendre le travail. Comment faire à 4 mois ? Dans ce cas si vraiment on a la motivation de le faire il existe des tires –lait. Ce nom est certes barbare mais il permet à beaucoup de poursuivre leur allaitement malgré leur absence.

Soutien à la femme qui a des problèmes, le plus souvent : je n’ai plus de lait, bébé pleure très souvent, il s’énerve au sein…. Si vous tombez sur un professionnel compétent dans ce domaine il vous dira qu’il existe des pics de croissance, qu’il peut y avoir des RGO (remontée gastrique œsophagienne ou des REF (reflexe d’éjection fort)…. Ou encore qui a des problèmes suite a des mauvaises positions de bébé. Là une rééducation se fait facilement.

Soutien aussi à la femme qui choisit un allaitement long et qui se voit jugée par son entourage. Il est bien vu pour une maman d’allaiter son enfant, mais après 6 mois… « Tu l’allaites encore ? » Qui n’a jamais entendu cette phrase ?

Oui, mais les autres ?

Ah oui les autres…. Encore et toujours eux. Les autres sont là pour nous renvoyer des images de nous qu’ils perçoivent. Une femme qui allaite dans la rue peut s’attirer différents commentaires : « oh regarde, elle nourrit son enfant » ou encore « mon dieu c’est indécent en pleine rue »….. C’est assez effrayant finalement car on peut se laisser influencer facilement par notre entourage qui se veut bien pensant. Nous avons une idée précise de ce que l’on veut faire, mais les autres nous perçoivent différemment, le regard extérieur est parfois déstabilisant. Par exemple donner le sein est une chose naturelle mais quand un homme passe d’un certain âge et trouve ça impudique n’est on pas déstabiliser alors que l’on se sait bien faire ?

Le regard des femmes qui ne comprennent pas notre volonté d’allaiter. Là c’est soit physique, pour elle le sein a plus un coté charnel et sexuel que nourricier. Comment expliquer que ça ne change en rien le rapport au corps, que l’on peut et nourrir et avoir du plaisir ? Soit c’est culturel. Mai 68 et la libération de la femme ont fait beaucoup de bien à notre société mais d’autres moins bien aussi. Quand on entend a cette époque que la femme doit travailler et pour cela a besoin de sa liberté, la solution a donc été l’ introduction du biberon, la femme ne doit pas être enchainée a son enfant…Mais là encore le manque d’information est criant, on peut allaiter son enfant tout en travaillant.
Je dirais finalement que la femme a le droit de choisir ce qu’elle veut faire de son corps. Et qu’elle n’a pas a été jugée.

Famille je vous hais ! Que c’est bien dit. Quoi dire à cette belle-mère, tante, cousine, mère qui vous dit que vous n’avez pas assez de lait, que ce n’est pas génial de poursuivre un allaitement plus long, à cette amie qui gentiment vous glisse a l’oreille que vous avez un problème relationnel avec votre enfant car vous donnez le sein encore à 2 ans alors qu’il n’en a plus besoin……..
Dans ces cas-là je dirais : chaque enfant est différent, chaque histoire est différente donc chaque allaitement est unique. Que la frustration des uns ne doit pas entraîner une quelconque frustration chez les autres.

Petits et gros bobos


Comme je l’ai précédemment dit, l’allaitement est une chose naturelle, mais il y a des obstacles parfois.
Un des premiers à éviter est certainement celui des crevasses. Avant que ce geste ne devienne un plaisir il est parfois douloureux malheureusement et quand on ne le sait pas ce n’est jamais plaisant à découvrir. Très souvent la solution est toute simple : la position au sein de l’enfant n’est pas bonne, donc sa succion ne l’est pas ce qui entraine des crevasses.

Les différents bobos, comme canaux bouchés, lymphangites peuvent se résoudre facilement aussi quand on est bien conseillé. Je recommande dans ce cas la bible de l’allaitement : « L’art de l’allaitement » de LLL.

Et il y a aussi ce qui fait écho à ces phrases : je n’avais plus de lait, mon bébé a encore fait, il pleure tout le temps.
On remarque qu’en général c’est à certaines périodes d’évolution des enfants. 7 jours, 3 semaines, 3 mois, 6 mois…..Rien de plus normal, notre production doit changer et bébé s’en charge en réclamant plus. Dans ce cas plus vous donnez le sein plus ca ira vite.

Comportement de la mère :

Il est changeant je pense. On oscille entre bonheur, ras le bol, plénitude….
Le plus simple donner souvent et sereinement.
S’écouter c’est le plus important.

Conclusion :

Le choix peut se faire finalement assez facilement, la pratique est parfois difficile.
Le fait d’être mère réveille énormément de choses en nous. Et nos choix se font sur nos envies certes mais aussi sur les conseils de notre entourage. Combien de fois avons-nous demandé conseils à nos mères ? Combien de fois nous nous sommes vues jugées par nos mères sous le couvert de leur expérience ? Combien de fois avons nous douté des choix que l’on avançait sans savoir ?
Et là je dis merci à nos hommes, merci à eux qui nous soutiennent dans nos choix, merci à nos pères qui le plus souvent restent par pudeur en retrait de notre vie de mère.
L’allaitement est une chose naturelle que nous devons apprendre, le soutien de nos compagnons est important, c’est quelque chose qui ne se fait seul mais à plusieurs, la mère, le père, l’enfant…. et les frères et sœurs…….Un jour une histoire, plus tard une autre histoire de co-allaitement.

Stéphanie Alexandre

L’ ABC des petits problèmes de lactation régler par des
aliments ou petites astuces.

* les plantes anti-galactogènes :
Persil, oseille et sauge.
* Les plantes galactogènes :
feuilles de framboisiers, fenouil , galega officinalis, le levure de
bière, l’alfalfa, la réglisse et l’anis, les lentilles, la carotte crue ,
les topinambours.

On peut suivre aussi les conseils de docteur Newman pour les
galactogènes :

* fenugrec :
3 gélules 3 x par jour
* chardon
béni : 3 géllules 3 x par jour ou 20 gouttes de teinture-mère 3 fois
par jour.

En cas d’engorgement : Des feuilles de choux vert en enveloppement
sur le sein une vingtaine de minutes deux fois par jour.

Attention ce ne sont pas des médicaments !!!

 

 

 





Place au parentage Normandie 2009/2010